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Infos à venir
Le sol est une interface fonctionnelle de tous les milieux terrestres, qu’ils soient naturels, agricoles ou urbains. Pour comprendre un sol, son rôle et ses fonctions, il est nécessaire de le situer dans le fonctionnement global des écosystèmes. La première partie sera consacrée aux principes de fonctionnement des écosystèmes et à la formation des sols, ainsi que leurs propriétés qui définissent les usages que les êtres humains en font. Les sols urbains sont souvent des sols dégradés, contaminés, peu présents dans les villes. Dans la deuxième partie, leur rôle important dans la régulation hydrique, climatique sera abordé ainsi que des pistes pour les revaloriser. Les sols urbains: une (partie de la) solution pour la durabilité des villes?
Le métabolisme social de nos économies industrielles capitalistes est strictement insoutenable. La post-croissance constitue désormais l’horizon incontournable de notre époque. Nous devons imaginer d’autres formes d’économie – ou plutôt, nous devons enfin appliquer les savoirs que nous avons déjà, et qu’une série d’actrices et d’acteurs de nos sociétés s’entêtent à ignorer ou à travestir. L’opportunisme court-termiste et l’injuste structurelle du capitalisme extractif se combinent aux peurs existentielles de la finitude et de la mort pour garder nos élites politiques et économiques, mais aussi la majorité des citoyennes et des citoyens, dans le déni des nécessités de la décroissance. Sur la base de l’approche par les métabolismes socioécologiques, et en invoquant notamment l’imaginaire du courant “solarpunk” tout en nous inspirant des implications socioéconomiques de la “terror management theory”, nous réfléchirons aux obstacles et aux peurs qui bloquent actuellement la transition écologique et nous explorerons des pistes de sortie de ces blocages.
Séminaire exceptionnel de 2h avec des invités prestigieux pour débattre des enjeux écologiques à l’échelle internationale.
Programme en cours.
La crise climatique et la perte de biodiversité sont les problèmes les plus graves de notre époque. Le secteur de la construction est responsable pour une grande partie du changement climatique provoqué par les êtres humains. Par conséquent, nous, les architectes avons la possibilité, et l’obligation, de réellement faire une différence pour les futures générations dans notre pratique professionnelle. La durabilité doit devenir un critère important dans la prise de décision à tous les niveaux. Il en résulte
de nouvelles manières et stratégies pour concevoir des projets architecturaux.
Infos à venir
L’idée est de brosser un état des lieux des défis planétaires avec les trois entrées principales: le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité, en particulier des arthropodes, et un état des ressources avec quelques repères clé. Nous aborderons aussi le contexte démocratique, social et culturel au sein duquel les réponses aux défis doivent se construire.
Dans un second temps nous esquisserons quelques pistes de solutions en retenant trois fils conducteurs: celui de l’économie avec l’idée de permacircularité, celui des institutions démocratiques et enfin celui de la bascule culturelle en cours.
Développer un mode de vie plus durable est l’une des tâches les plus urgentes auxquelles sont confrontés notre planète et ses habitants. Si la majorité des gens sont aujourd’hui conscients de ces problèmes, tels que le changement climatique ou la perte de biodiversité, trop peu est fait pour traduire ces connaissances en actions concrètes et durables. Pour promouvoir les changements de comportement nécessaires, la recherche étudie les déterminants du comportement durable, et les décideurs politiques ont commencé à appliquer les connaissances comportementales pour développer de nouvelles stratégies d’intervention. Dans cette présentation, nous discuterons des connaissances psychologiques les plus récentes sur les facteurs qui peuvent motiver les gens à entreprendre des actions durables ou qui peuvent faire obstacle à ces actions. Différentes stratégies d’intervention visant à promouvoir une action durable, telles que la fourniture d’informations, les approches motivationnelles et les “coups de coude”, seront présentées et discutées.
Les ressources en eau sont essentielles pour l’humanité. Aujourd’hui, les principaux défis concernant les ressources en eau incluent l’identification de la dynamique spatiale et temporelle de la disponibilité des ressources en eau et la façon dont celle-ci est impactée par le changement climatique et la pression anthropique. La vulnérabilité et la résilience des ressources en eau dépendent de leur contexte géographique, des montagnes aux plaines, des climats arides à humides et de l’ampleur de l’impact du prélèvement d’eau. Le cours couvre ces thèmes généraux et se termine par un focus particulier sur la Région du Grand Genève. Cela inclura le rôle de l’approvisionnement en eau du lac Léman et de ses glaciers environnants, les impacts du changement climatique tels que le recul sévère des glaciers, les vagues de chaleur et les sécheresses et l’abaissement des eaux souterraines. Le cours se termine par des perspectives sur la gestion responsable de l’eau.
Notre quête est l’instauration d’une culture du design qui a pour objectif même la guérison et la subsistance de la capacité de survie de la planète. Cette vision est encore utopique pour certains, mais est devenue réalité pour beaucoup d’autres. Les quatre domaines habilitants de la conception régénératrice, de la technologie, de la finance et de la planification informent cette session intensive – créer notre habitat collectif tout en travaillant à soutenir l’habitabilité planétaire.
Cette session englobe les 17 objectifs de développement durable et poursuit le RCP 0 et le SSP 1. Ce sont les caractéristiques de l’enseignement et de la pratique de l’Institut du Liechtenstein pour le développement stratégique: www.eurisd.de; www.eurisd.org; www.uet2.com.
L’enjeu de la défense des communs dépasse la simple survie de notre civilisation: c’est la préservation même de la vie sur Terre qui est en jeu. Toute l’évolution du vivant repose sur un climat stable. Par conséquent, autant la naissance ainsi que l’orientation de nos cultures, de nos économies, de nos sociétés, de nos villes et de l’environnement bâti dans son ensemble sont aujourd’hui profondément remises en question, tant dans leurs principes que dans leurs performances.
Informations à venir
First preparatory step for the theme of Design Studio 2025, where we will address ecology and resources in the canton of Geneva, with:
« The ecology of the Greater Geneva »
Sylvain Ferretti, Director of the Urban Planning office in the Canton of Geneva
« The geo-resources of the Greater Geneva »
Michel Meyer, specialist in Geothermal energy, SIG
Notre entrée dans l’Anthropocène, cette nouvelle époque géologique qui succède à l’Holocène, et dans laquelle les humains sont les principales forces de changements sur la planète, impose un profond renouvellement des sciences sociales, et la géopolitique est concernée au premier chef par cette révolution. Il devient désormais impossible de distinguer la Terre et le monde, qui ne serait que l’organisation politique et sociale de la planète.
Longtemps, les questions d’environnement ont été tenues en dehors de la politique : la Terre était régie par des lois physiques et biologiques, tandis que le monde était régi par des lois politiques et économiques. Cette séparation a notamment conduit à la crise écologique actuelle, qui fait dire à de nombreux géologues que nous avons désormais changé d’époque géologique. Dans l’Anthropocène, les lois de la nature ont rattrapé celles de l’histoire et de la géographie humaines.
Et cette transformation des rapports de l’homme à la Terre impose, pour penser cette nouvelle Terre, d’inventer une nouvelle géopolitique, ou – pour reprendre une expression de Bruno Latour – une Gaïapolitique : littéralement, une politique de la Terre.
Le Swiss Data Cube est une nouvelle technologie digitale permettant d’organiser efficacement les données d’observation de la Terre (en particulier les données satellitaires) en rassemblant toutes les images satellites dans l’espace et dans le temps pour une période donnée et une région spécifique. La Suisse est le deuxième pays au monde à s’être doté d’un «cube de données» après l’Australie. Les possibilités d’analyses de ces données standardisées et d’applications sont nombreuses, notamment dans le suivi de l’évolution du territoire afin d’anticiper l’avenir. De plus, les algorithmes développés sur cette plateforme sont mutualisés et peuvent être réutilisés pour divers projets. Dans cette présentation, nous expliquerons comment cette technologie est utilisé pour aider les décisionnaires à mieux comprendre les enjeux environnementaux (et en particulier les impacts des changements climatiques) et idéalement prendre des décisions prises sur des évidences.
Infos à venir
Le climat change beaucoup plus rapidement que ce que tous les modèles pouvaient prévoir car les activités humaines augmentent chaque année l’utilisation des énergies fossiles. Les événements extrêmes se renforcent et se multiplient. Le processus peut être ralenti mais le retour en arrière n’est pas possible. Le bâti constitue un élément-clé à la fois de l’adaptation à ces changements et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Une analyse détaillée des théories et des projets architecturaux qui ont contribué à la construction des villes et des paysages au XXe siècle met en évidence deux tensions opposées : d’une part, le choix de soutenir l’exploitation économique des ressources naturelles; d’autre part, le refus de le faire au nom d’une conscience écologique précoce. Ces deux tendances se sont non seulement manifestées sous la forme du contraste entre différents groupes professionnels et mouvements culturels, mais même comme des parties parfois indiscernables de la biographie d’un même auteur. Face à ces ambivalences, creuser les vestiges de la modernité est aujourd’hui plus que jamais nécessaire pour réinvestir le capital que théories et projets architecturaux ont accumulé tout au long du parcours complexe de la société industrielle.
Séminaire exceptionnel de 2h avec des invités prestigieux pour débattre des enjeux écologiques à l’échelle internationale.
Programme en cours.
Dans notre quotidien l’énergie est omniprésente, sous forme de demandes des plus variées, pouvant être satisfaites à partir de ressources diverses, au travers d’une myriade de transformateurs permettant l’extraction, le transport, le stockage et l’adaptation à l’usage souhaité. Durant cette conférence nous présenterons les notions et enjeux de base permettant d’appréhender le système énergétique dans son ensemble, avec un focus sur le domaine du bâtiment (qui représente un bon 40% de la demande de nos sociétés). Dans ce cadre, nous discuterons les enjeux liés aux énergies renouvelables (décarbonisation) et à la baisse de la demande (efficacité, sobriété).
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Dans ce cours, nous explorons l’évolution du concept de Services Écosystémiques mis en lumière lors du rapport des Nations Unies de 2005 intitulé le « Millenium Ecosystem Assessment » qui a engendré dix ans plus tard la création de la Plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services Écosystémiques (IPBES). Nous analyserons les données et les outils utilisés pour quantifier et cartographier ces services et nous nous interrogerons sur les limites de cette approche lorsqu’il s’agit de se pencher sur les Objectifs du Développement Durable (ODD). Cette réflexion nous amènera vers le concept du Nexus formé par les différents ODD et leur dépendance envers les services rendus pas la nature.
First preparatory step for the theme of Design Studio 2025, where we will address ecology and resources in the canton of Geneva, with:
« The ecology of the Greater Geneva »
Sylvain Ferretti, Director of the Urban Planning office in the Canton of Geneva
« The geo-resources of the Greater Geneva »
Michel Meyer, specialist in Geothermal energy, SIG
Accueil des participant·e·s, présentation de la Fondation Braillard Architectes et de ses missions d’une part, et de la philosophie, des attentes et des modalités du Transition Workshop d’autre part. Ainsi sont jetées les bases d’un travail interactif et collaboratif combinant d’une manière unique savoir scientifique, prospective stratégique et savoir-faire conceptuel et technique, dont l’objectif est d’intégrer à terme le groupe dans la communauté active des Transition Fellows.
En hommage à James Lovelock et Bruno Latour, cette introduction de la saison 2025 propose une articulation entre les urgences environnementales, le potentiel innovant des disciplines du projet et les chemins vers la décarbonation et la résilience des territoires à court, moyen et long terme.
Infos à venir
Troisième session de préparation du Design Studio 2025, avec une partie pratique où les participant·es réaliseront une fresque de la décarbonation, puis une partie théorique préparatoire sur l’essai à rendre à la fin de la Theory Masterclass.
Infos à venir
Au cours de cette conférence, nous aborderons différentes approches visant à garantir que les préoccupations liées à la biodiversité et au climat soient intégrées dans les projets et les plans. Tout d’abord, nous discuterons de notions théoriques telles que les externalités négatives et le télescopage qui sont particulièrement pertinentes dans des villes développées comme Genève. Ensuite, nous aborderons différentes visions de la durabilité, les objectifs existants (pour le climat et la biodiversité), les voies possibles pour atteindre ces objectifs et les indicateurs qui mesurent les progrès. Enfin, nous nous pencherons sur les outils existants qui peuvent intégrer la biodiversité et les services écosystémiques.
La transition écologique par le projet de l’urbanisme est un défi qui semble aujourd’hui structurel dans la manière d’engager la matière, les flux et les ressources (y compris humaines) à la grande échelle. Une compréhension approfondie des enjeux des acteurs, et une sélection de recherches et projets engagés au sein du Habitat Research Center, souvent rassemblés sous le vocable de Métropole Horizontale dans plusieurs sites européens (Italie, Suisse, Belgique, etc.) seront présentées et discutées avec les participants.
Les architectes, les urbanistes, les ingénieurs et même les paysagistes sont formés pour se concentrer sur la construction des lieux et des espaces dans lesquels nous vivons, externalisant ainsi les aspects-clés liés à l’agriculture, à l’écologie et à l’alimentation. Ainsi, l’urbanisation ignore généralement les besoins alimentaires et empêche la production de la nourriture. La première ambition de cet atelier est d’introduire un certain nombre de principes et de concepts universels issus de l’écologie systémique appliquée à l’agriculture et à notre passé, présent et futur agraire. Ce faisant, une multitude d’autres lectures seront suggérées pour contribuer à l’élaboration d’un urbanisme favorable à l’alimentation. La seconde ambition est de donner des conseils pratiques pour un réenracinement personnel et collectif dans un véritable « food care ». Ensemble, ces éléments devraient ouvrir de nouvelles voies pour relever les défis communs du XXIe siècle, au prisme de l’alimentation.
Nos économies font des opérations pyramidales à la Bernie Madoff avec la planète (nous prenons les ressources du futur pour payer le présent). En conséquence, la demande de l’humanité envers la nature dépasse aujourd’hui ce que la Terre peut reconstituer, érodant notre capital naturel et compromettant la régénération future des ressources. Comme tout système de ce type, celui-ci, s’il n’est pas suivi, ne peut qu’entraîner un effondrement. Une telle catastrophe réduirait à néant une grande partie des progrès de l’humanité.
Troisième session de préparation du Design Studio 2025, avec une partie pratique où les participant·es réaliseront une fresque de la décarbonation, puis une partie théorique préparatoire sur l’essai à rendre à la fin de la Theory Masterclass.
2e étape de préparation du Design Studio 2025, avec l’exploration sensible du quartier retenu pour le Design Studio 2025.