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Table ronde spéciale sur les projets et visions proposés lors de la Consultation Internationale sur le Grand Luxembourg.
Présentations et discussions avec une partie des équipes finalistes.
Table ronde spéciale sur les sept projets et visions proposés lors de la Consultation Internationale sur le Grand Genève.
Présentations et discussions avec une partie des équipes finalistes.


Infos à venir

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Les crises actuelles — climatique, énergétique et sociétale — montrent clairement que nous avons besoin de nouveaux outils pour concevoir des mesures et des stratégies en vue d’un avenir plus durable.
Au cœur de ces enjeux se trouve la transition énergétique.
Les recherches montrent que passer à un régime énergétique bas-carbone nécessite non seulement le développement de nouvelles technologies, mais aussi des changements structurels profonds au sein de la société : cela implique des transformations radicales et systémiques des valeurs et croyances, des comportements sociaux, ainsi que des modes de gouvernance. Plus récemment, le concept de points de bascule sociaux (Social Tipping Points, STPs) a été introduit comme un levier clé pour concevoir des politiques capables d’orienter les sociétés vers des trajectoires de transition durable et soutenir une action climatique urgente. Les STPs sont définis comme des « processus non linéaires de changement transformateur dans les systèmes sociaux ». Une fois un certain seuil dépassé, la structure et la dynamique du système changent, des boucles de rétroaction puissantes s’enclenchent, et une petite variation peut alors conduire à un nouvel état difficilement réversible. Cette intervention proposera une lecture systémique des trajectoires de transition et invitera à une réflexion sur le rôle des STPs.


L’idée est de brosser un état des lieux des défis planétaires avec les trois entrées principales: le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité, en particulier des arthropodes, et un état des ressources avec quelques repères clé. Nous aborderons aussi le contexte démocratique, social et culturel au sein duquel les réponses aux défis doivent se construire.
Dans un second temps nous esquisserons quelques pistes de solutions en retenant trois fils conducteurs: celui de l’économie avec l’idée de permacircularité, celui des institutions démocratiques et enfin celui de la bascule culturelle en cours.

Développer un mode de vie plus durable est l’une des tâches les plus urgentes auxquelles sont confrontés notre planète et ses habitants. Si la majorité des gens sont aujourd’hui conscients de ces problèmes, tels que le changement climatique ou la perte de biodiversité, trop peu est fait pour traduire ces connaissances en actions concrètes et durables. Pour promouvoir les changements de comportement nécessaires, la recherche étudie les déterminants du comportement durable, et les décideurs politiques ont commencé à appliquer les connaissances comportementales pour développer de nouvelles stratégies d’intervention. Dans cette présentation, nous discuterons des connaissances psychologiques les plus récentes sur les facteurs qui peuvent motiver les gens à entreprendre des actions durables ou qui peuvent faire obstacle à ces actions. Différentes stratégies d’intervention visant à promouvoir une action durable, telles que la fourniture d’informations, les approches motivationnelles et les “coups de coude”, seront présentées et discutées.


Les ressources en eau sont essentielles pour l’humanité. Aujourd’hui, les principaux défis concernant les ressources en eau incluent l’identification de la dynamique spatiale et temporelle de la disponibilité des ressources en eau et la façon dont celle-ci est impactée par le changement climatique et la pression anthropique. La vulnérabilité et la résilience des ressources en eau dépendent de leur contexte géographique, des montagnes aux plaines, des climats arides à humides et de l’ampleur de l’impact du prélèvement d’eau. Le cours couvre ces thèmes généraux et se termine par un focus particulier sur la Région du Grand Genève. Cela inclura le rôle de l’approvisionnement en eau du lac Léman et de ses glaciers environnants, les impacts du changement climatique tels que le recul sévère des glaciers, les vagues de chaleur et les sécheresses et l’abaissement des eaux souterraines. Le cours se termine par des perspectives sur la gestion responsable de l’eau.

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Le sol est une interface fonctionnelle de tous les milieux terrestres, qu’ils soient naturels, agricoles ou urbains. Pour comprendre un sol, son rôle et ses fonctions, il est nécessaire de le situer dans le fonctionnement global des écosystèmes. La première partie sera consacrée aux principes de fonctionnement des écosystèmes et à la formation des sols, ainsi que leurs propriétés qui définissent les usages que les êtres humains en font. Les sols urbains sont souvent des sols dégradés, contaminés, peu présents dans les villes. Dans la deuxième partie, leur rôle important dans la régulation hydrique, climatique sera abordé ainsi que des pistes pour les revaloriser. Les sols urbains: une (partie de la) solution pour la durabilité des villes?

Notre entrée dans l’Anthropocène, cette nouvelle époque géologique qui succède à l’Holocène, et dans laquelle les humains sont les principales forces de changements sur la planète, impose un profond renouvellement des sciences sociales, et la géopolitique est concernée au premier chef par cette révolution. Il devient désormais impossible de distinguer la Terre et le monde, qui ne serait que l’organisation politique et sociale de la planète.
Longtemps, les questions d’environnement ont été tenues en dehors de la politique : la Terre était régie par des lois physiques et biologiques, tandis que le monde était régi par des lois politiques et économiques. Cette séparation a notamment conduit à la crise écologique actuelle, qui fait dire à de nombreux géologues que nous avons désormais changé d’époque géologique. Dans l’Anthropocène, les lois de la nature ont rattrapé celles de l’histoire et de la géographie humaines.
Et cette transformation des rapports de l’homme à la Terre impose, pour penser cette nouvelle Terre, d’inventer une nouvelle géopolitique, ou – pour reprendre une expression de Bruno Latour – une Gaïapolitique : littéralement, une politique de la Terre.


Il s’agira de revisiter des pensées et démarches défendues au cours du XXe siècle par différents acteurs anglo-saxons (ingénieur des forêts, urbaniste, paysagiste) préoccupés par les conséquences à plus ou moins long terme de l’action humaine sur l’environnement. S’inscrivant dans une filiation intellectuelle remontant au XIXe siècle (Thoreau, Marsh) ils se sont attachés à explorer et à expérimenter des méthodes de projet revendiquant un autre rapport à la nature et un mode d’implantation des établissements humains se voulant plus respectueux des ressources, des écosystèmes, des paysages, et des êtres humains. Se démarquant des débats et actions visant à une meilleure protection de la nature, leur position demeure intéressante en cela qu’elle avait pour objectif de fonder les bases d’une science de l’établissement humain sur Terre, soucieuse du maintien de ses équilibres fondamentaux.






L’ONU a identifié trois stratégies pour décarboner les mobilités, en insistant sur le fait qu’elles sont complémentaires les unes vis-à-vis des autres: l’innovation technologique et l’optimisation des systèmes de transport, le report modal de l’automobile et l’avion vers des modes de transports moins polluant et l’évitement des déplacements motorisés. Plusieurs travaux de recherches récents montrent cependant que l’immense majorité des villes et des pays dans le monde ne mise que sur l’innovation pour décarboner la mobilité et atteindre les objectifs de neutralité fixés par l’Accord de Paris sur le climat (2015) par peur d’intervenir sur les modes de vie. Or atteindre ces objectifs implique d’agir sur les trois leviers identifiés de façon conjointe. La peur d’agir sur le report modal et l’évitement des déplacements motorisés de la part des pouvoirs publics n’a sans doute pas lieu d’être dans la mesure où une partie non négligeable de la population est prête à faire le pas. Concernant les aspects sociaux de la mobilité, il est par ailleurs notable que lorsque des mesures visent à décourager l’utilisation de l’automobile sont prises, elles sont bien souvent aveugles aux inégalités sociales et provoquent un rejet des classes populaires notamment à cause de la dépendance à l’automobile souvent particulièrement forte dans ces catégories de population. Ce trait tient en particulier au fait qu’elles procèdent par l’adjonction de taxes censées être incitatives et qui concernent les véhicules plus polluant (vignettes), l’accès à certains périmètres (péages) ou le prix du stationnement. On pourrait citer de multiples exemples à travers le monde. Les gilets jaunes en France naturellement, mais également l’extension du péage urbain de Londres, le prix des transports à Santiago du Chili ou le refus par le peuple Suisse de la loi CO2 en 2022. Le risque de ces errances politiques réside ni plus ni moins dans l’abandon des politiques de neutralité carbone faute d’adhésion dans la population… Face à ces constats, il est impératif de mener une réflexion de fond sur l’espace à toutes ses échelles pour développer un aménagement des territoires permettant et invitant à adopter des modes de vie débarrassés de la dépendance à la mobilité.


Dans ce cours, nous explorons l’évolution du concept de Services Écosystémiques mis en lumière lors du rapport des Nations Unies de 2005 intitulé le « Millenium Ecosystem Assessment » qui a engendré dix ans plus tard la création de la Plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services Écosystémiques (IPBES). Nous analyserons les données et les outils utilisés pour quantifier et cartographier ces services et nous nous interrogerons sur les limites de cette approche lorsqu’il s’agit de se pencher sur les Objectifs du Développement Durable (ODD). Cette réflexion nous amènera vers le concept du Nexus formé par les différents ODD et leur dépendance envers les services rendus pas la nature.



Alors que le monde entre dans un tourbillon politico-économique qui dévie l’humanité de la trajectoire de la décarbonation et de la résilience, il est important de revenir à un corpus de références indispensables pour retrouver le cap de nos actions. Consolidé dans la longue expérience humaine par des récits autant mythologiques et spirituels que scientifiques et techniques, ce corpus reconstitue un repère philosophique indispensable pour naviguer avec espoir et détermination vers l’horizon de la transition écologique.
Pourquoi avons-nous besoin de mesurer les avancées de la transition écologique? Comment le climat et son réchauffement nous ont amené à établir une toute nouvelle génération de métriques de notre impact et – encore plus important – de nos responsabilités sur ces domaines? En quels points cruciaux la décarbonation diffère de la résilience quand on se met à les mesurer ? Ces questions seront abordées à travers un bref recours à l’histoire, la physique, la chimie, la biologie, mais aussi à l’économie, la sociologie des acteurs et, last but not least, le projet d’architecture et d’urbanisme. L’objectif est d’armer les participant·es avec des outils de connaissance croisés, pour les aider à construire leurs propres chaines de raisonnement en vue de leur future pratique en tant que stratèges de la transition.
En hommage à James Lovelock et Bruno Latour, cette introduction de la saison 2025 propose une articulation entre les urgences environnementales, le potentiel innovant des disciplines du projet et les chemins vers la décarbonation et la résilience des territoires à court, moyen et long terme.
Troisième session de préparation du Design Studio 2026, avec une partie théorique préparatoire sur l’essai à rendre à la fin de la Theory Masterclass.
Cette session fait partie du cursus complet uniquement.
First preparatory step for the theme of Design Studio 2025, where we will address ecology and resources in the canton of Geneva
2e étape de préparation du Design Studio 2026, avec l’exploration sensible du quartier retenu pour le Design Studio 2026.








Au cours de cette conférence, nous aborderons différentes approches visant à garantir que les préoccupations liées à la biodiversité et au climat soient intégrées dans les projets et les plans. Tout d’abord, nous discuterons de notions théoriques telles que les externalités négatives et le télescopage qui sont particulièrement pertinentes dans des villes développées comme Genève. Ensuite, nous aborderons différentes visions de la durabilité, les objectifs existants (pour le climat et la biodiversité), les voies possibles pour atteindre ces objectifs et les indicateurs qui mesurent les progrès. Enfin, nous nous pencherons sur les outils existants qui peuvent intégrer la biodiversité et les services écosystémiques.






Les architectes, les urbanistes, les ingénieurs et même les paysagistes sont formés pour se concentrer sur la construction des lieux et des espaces dans lesquels nous vivons, externalisant ainsi les aspects-clés liés à l’agriculture, à l’écologie et à l’alimentation. Ainsi, l’urbanisation ignore généralement les besoins alimentaires et empêche la production de la nourriture. La première ambition de cet atelier est d’introduire un certain nombre de principes et de concepts universels issus de l’écologie systémique appliquée à l’agriculture et à notre passé, présent et futur agraire. Ce faisant, une multitude d’autres lectures seront suggérées pour contribuer à l’élaboration d’un urbanisme favorable à l’alimentation. La seconde ambition est de donner des conseils pratiques pour un réenracinement personnel et collectif dans un véritable « food care ». Ensemble, ces éléments devraient ouvrir de nouvelles voies pour relever les défis communs du XXIe siècle, au prisme de l’alimentation.

Nos économies font des opérations pyramidales à la Bernie Madoff avec la planète (nous prenons les ressources du futur pour payer le présent). En conséquence, la demande de l’humanité envers la nature dépasse aujourd’hui ce que la Terre peut reconstituer, érodant notre capital naturel et compromettant la régénération future des ressources. Comme tout système de ce type, celui-ci, s’il n’est pas suivi, ne peut qu’entraîner un effondrement. Une telle catastrophe réduirait à néant une grande partie des progrès de l’humanité.

Troisième session de préparation du Design Studio 2026, avec une partie théorique préparatoire sur l’essai à rendre à la fin de la Theory Masterclass.
Cette session fait partie du cursus complet uniquement.
First preparatory step for the theme of Design Studio 2025, where we will address ecology and resources in the canton of Geneva
2e étape de préparation du Design Studio 2026, avec l’exploration sensible du quartier retenu pour le Design Studio 2026.