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Méthodes et
Résilience
Décarbonation
contenu

Le Transition Workshop offre :

  • Du savoir cohérent sur l’écologie du bâti. 
  • Des dispositifs et méthodes pour la décarbonation et la résilience. 
  • Le rapprochement à la gouvernance mondiale du développement durable. 
  • Votre introduction au réseau mondial des Transition Fellows.
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LE CONTEXTE

Le Transition Workshop™ est organisé sous l’égide du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et avec le soutien de la Confédération suisse, du Canton de Genève, de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et des Services industriels de Genève (SIG).

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CADRE EDUCATIF | Le Transition Workshop™ crée un cadre éducatif unique

  • Conçu dans le cadre du programme de recherche Eco-Century Project®, 
  • Aligné sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) promus par les Nations Unies, 
  • Inscrit dans le l’excellent écosystème éducatif de Genève et de la Suisse 
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Contenus et échelles

  • Théories et meilleures pratiques en conception écologique du cadre bâti 
  • Économie, anthropologie et sociologie de la transition
  • Modes de vie décarbonés et résilient 
  • Stratégies spatiotemporelles pour l’atténuation et l’adaptation

Résultats attendus

Etudiants en master, doctorants et professionnels, vous apprenez à: 
  • lire et comprendre les données et métriques relatives à l’urgence environnementale 
  • enrichir vos arguments en faveur de la transition écologique face aux acteurs  
  • illustrer vos propos sur la décarbonation et la résilience par des projets cohérents 
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Principaux intervenants

Christian ArnspergerBio

Professeur en durabilité et anthropologie économique, Institut de géographie et durabilité, Faculté des géosciences et de l'environnement, UNIL

Le métabolisme social de nos économies industrielles capitalistes est strictement insoutenable. La post-croissance constitue désormais l’horizon incontournable de notre époque. Nous devons imaginer d’autres formes d’économie – ou plutôt, nous devons enfin appliquer les savoirs que nous avons déjà, et qu’une série d’actrices et d’acteurs de nos sociétés s’entêtent à ignorer ou à travestir. L’opportunisme court-termiste et l’injuste structurelle du capitalisme extractif se combinent aux peurs existentielles de la finitude et de la mort pour garder nos élites politiques et économiques, mais aussi la majorité des citoyennes et des citoyens, dans le déni des nécessités de la décroissance. Sur la base de l’approche par les métabolismes socioécologiques, et en invoquant notamment l’imaginaire du courant “solarpunk” tout en nous inspirant des implications socioéconomiques de la “terror management theory”, nous réfléchirons aux obstacles et aux peurs qui bloquent actuellement la transition écologique et nous explorerons des pistes de sortie de ces blocages.

Graham AlabasterBio

Chief Geneva Office at UNHabitat

Infos à venir

Duncan Baker-BrownBio

Architecte, fondateur de BakerBrown – École d’architecture et de design – Université de Brighton

Dans l’effort de produire une ville décarbonée, l’utilisation de l’énergie grise intégrée dans la matière déjà utilisée pour la construire est une méthode indispensable. Nous allons voir comment on peut aborder ce défi à travers des exemples conduisant à la conception d’une nouvelle économie de la construction.

Sarah BarthBio

architecte MSc ETH et fondatrice de l’Atelier für Architektologie

La crise climatique et la perte de biodiversité sont les problèmes les plus graves de notre époque. Le secteur de la construction est responsable pour une grande partie du changement climatique provoqué par les êtres humains. Par conséquent, nous, les architectes avons la possibilité, et l’obligation, de réellement faire une différence pour les futures générations dans notre pratique professionnelle. La durabilité doit devenir un critère important dans la prise de décision à tous les niveaux. Il en résulte
de nouvelles manières et stratégies pour concevoir des projets architecturaux.

Claudia R. BinderBio

Professor for Human-Environment Relations in Urban Systems – EPFL ENAC

Infos à venir

Dominique BourgBio

Philosophe, professeur honoraire université de Lausanne (unil) – membre du conseil scientifique ecp

L’idée est de brosser un état des lieux des défis planétaires avec les trois entrées principales: le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité, en particulier des arthropodes, et un état des ressources avec quelques repères clé. Nous aborderons aussi le contexte démocratique, social et culturel au sein duquel les réponses aux défis doivent se construire.
Dans un second temps nous esquisserons quelques pistes de solutions en retenant trois fils conducteurs: celui de l’économie avec l’idée de permacircularité, celui des institutions démocratiques et enfin celui de la bascule culturelle en cours.

Tobias BroschBio

Professeur associé – consumer decision and sustainable behavior lab – université de Genève

Développer un mode de vie plus durable est l’une des tâches les plus urgentes auxquelles sont confrontés notre planète et ses habitants. Si la majorité des gens sont aujourd’hui conscients de ces problèmes, tels que le changement climatique ou la perte de biodiversité, trop peu est fait pour traduire ces connaissances en actions concrètes et durables. Pour promouvoir les changements de comportement nécessaires, la recherche étudie les déterminants du comportement durable, et les décideurs politiques ont commencé à appliquer les connaissances comportementales pour développer de nouvelles stratégies d’intervention. Dans cette présentation, nous discuterons des connaissances psychologiques les plus récentes sur les facteurs qui peuvent motiver les gens à entreprendre des actions durables ou qui peuvent faire obstacle à ces actions. Différentes stratégies d’intervention visant à promouvoir une action durable, telles que la fourniture d’informations, les approches motivationnelles et les “coups de coude”, seront présentées et discutées.

Carmen De JongBio

Professeur d'hydrologie, Université de Strasbourg

Les ressources en eau sont essentielles pour l’humanité. Aujourd’hui, les principaux défis concernant les ressources en eau incluent l’identification de la dynamique spatiale et temporelle de la disponibilité des ressources en eau et la façon dont celle-ci est impactée par le changement climatique et la pression anthropique. La vulnérabilité et la résilience des ressources en eau dépendent de leur contexte géographique, des montagnes aux plaines, des climats arides à humides et de l’ampleur de l’impact du prélèvement d’eau. Le cours couvre ces thèmes généraux et se termine par un focus particulier sur la Région du Grand Genève. Cela inclura le rôle de l’approvisionnement en eau du lac Léman et de ses glaciers environnants, les impacts du changement climatique tels que le recul sévère des glaciers, les vagues de chaleur et les sécheresses et l’abaissement des eaux souterraines. Le cours se termine par des perspectives sur la gestion responsable de l’eau.

Peter DroegeBio

Designer urbain et urbaniste, expert en durabilité urbaine – directeur du Liechtenstein institute for strategic development

Notre quête est l’instauration d’une culture du design qui a pour objectif même la guérison et la subsistance de la capacité de survie de la planète. Cette vision est encore utopique pour certains, mais est devenue réalité pour beaucoup d’autres. Les quatre domaines habilitants de la conception régénératrice, de la technologie, de la finance et de la planification informent cette session intensive – créer notre habitat collectif tout en travaillant à soutenir l’habitabilité planétaire.
Cette session englobe les 17 objectifs de développement durable et poursuit le RCP 0 et le SSP 1. Ce sont les caractéristiques de l’enseignement et de la pratique de l’Institut du Liechtenstein pour le développement stratégique: www.eurisd.de; www.eurisd.org; www.uet2.com.

Corentin FivetBio

Professeur d'architecture et de design structurel – EPFL

Informations à venir

Sylvain FerrettiBio

Directeur général, Office de l'urbanisme, Canton de Genève

Aristide AthanassiadisBio

Chercheur senior – laboratoire de relation humaines-environnementales dans les systèmes urbains – epfl

François GemenneBio

Directeur de l’observatoire Hugo à l’université de Liège, enseignant à sciences-po et à la Sorbonne

Notre entrée dans l’Anthropocène, cette nouvelle époque géologique qui succède à l’Holocène, et dans laquelle les humains sont les principales forces de changements sur la planète, impose un profond renouvellement des sciences sociales, et la géopolitique est concernée au premier chef par cette révolution. Il devient désormais impossible de distinguer la Terre et le monde, qui ne serait que l’organisation politique et sociale de la planète.

Longtemps, les questions d’environnement ont été tenues en dehors de la politique : la Terre était régie par des lois physiques et biologiques, tandis que le monde était régi par des lois politiques et économiques. Cette séparation a notamment conduit à la crise écologique actuelle, qui fait dire à de nombreux géologues que nous avons désormais changé d’époque géologique. Dans l’Anthropocène, les lois de la nature ont rattrapé celles de l’histoire et de la géographie humaines.

Et cette transformation des rapports de l’homme à la Terre impose, pour penser cette nouvelle Terre, d’inventer une nouvelle géopolitique, ou – pour reprendre une expression de Bruno Latour – une Gaïapolitique : littéralement, une politique de la Terre.

Marcellin BarthassatBio

Architecte-urbaniste

Philippe BihouixBio

Directeur général d’arep

Hélène BougouinBio

Ingénieure agronome spécialisée en économie et gestion d’entreprise

Camille GillootsBio

Cheffe de projet, Centre de Compétences en Durabilité, UNIL

En 2021 et dans le cadre du projet PACTE Grand Genève, le territoire francosuisse s’est doté d’une stratégie de transition écologique inspirée de la Théorie du Donut de l’économiste Kate Raworth (2017). Cette intervention présentera cet outil sous forme de diagnostic du territoire au regard des enjeux écologiques et sociaux planétaires, mais également sous forme de boussole pour guider les politiques d’aménagement du territoire.

Gregory BussienBio

Architecte, atelier descombes Rampini sa

Gregory GiulianiBio

Chef de l’unité digital earth (grid-Geneva) & chargé de cours à earth observations – université de Genève

Le Swiss Data Cube est une nouvelle technologie digitale permettant d’organiser efficacement les données d’observation de la Terre (en particulier les données satellitaires) en rassemblant toutes les images satellites dans l’espace et dans le temps pour une période donnée et une région spécifique. La Suisse est le deuxième pays au monde à s’être doté d’un «cube de données» après l’Australie. Les possibilités d’analyses de ces données standardisées et d’applications sont nombreuses, notamment dans le suivi de l’évolution du territoire afin d’anticiper l’avenir. De plus, les algorithmes développés sur cette plateforme sont mutualisés et peuvent être réutilisés pour divers projets. Dans cette présentation, nous expliquerons comment cette technologie est utilisé pour aider les décisionnaires à mieux comprendre les enjeux environnementaux (et en particulier les impacts des changements climatiques) et idéalement prendre des décisions prises sur des évidences.

Vincent KaufmannBio

Professeur de sociologie urbaine et d'analyse des mobilités

Infos à venir

Martine RebetezBio

Climatologue

Infromations à venir

Susanna HechtBio

Professeure, International History and Politics – IHEID

Andrea GrittiBio

Professeur Associé - Dipartimento di Architettura e Studi Urbani du Politecnico di Milano.

Une analyse détaillée des théories et des projets architecturaux qui ont contribué à la construction des villes et des paysages au XXe siècle met en évidence deux tensions opposées : d’une part, le choix de soutenir l’exploitation économique des ressources naturelles; d’autre part, le refus de le faire au nom d’une conscience écologique précoce. Ces deux tendances se sont non seulement manifestées sous la forme du contraste entre différents groupes professionnels et mouvements culturels, mais même comme des parties parfois indiscernables de la biographie d’un même auteur. Face à ces ambivalences, creuser les vestiges de la modernité est aujourd’hui plus que jamais nécessaire pour réinvestir le capital que théories et projets architecturaux ont accumulé tout au long du parcours complexe de la société industrielle.

Alexandre HedjaziBio

Chargé de cours – institut des sciences de l’environnement- université de Genève

La confrontation avec l’urgence climatique et avec le projet de la société zero carbone demande un traitement multiple, à la fois hautement technologique et très attentif aux leçons que la nature aurait à offrir. Cette intervention mettra l’accent sur la compréhension précise et imaginative des astuces, outils et méthodes que l’observation systématique des systèmes biologiques pourra nous dévoiler.

Pierre HollmullerBio

Chargé de cours / adjoint scientifique, département f.-a. Forel des sciences de l’environnement et de l’eau – faculté des sciences – université de Genève

Dans notre quotidien l’énergie est omniprésente, sous forme de demandes des plus variées, pouvant être satisfaites à partir de ressources diverses, au travers d’une myriade de transformateurs permettant l’extraction, le transport, le stockage et l’adaptation à l’usage souhaité. Durant cette conférence nous présenterons les notions et enjeux de base permettant d’appréhender le système énergétique dans son ensemble, avec un focus sur le domaine du bâtiment (qui représente un bon 40% de la demande de nos sociétés). Dans ce cadre, nous discuterons les enjeux liés aux énergies renouvelables (décarbonisation) et à la baisse de la demande (efficacité, sobriété).

Sonia LavadinhoBio

Directrice-fondatrice de Bfluid recherche prospective

Infos à venir

Anthony LehmannBio

Professeur associé, institut des sciences de l’environnement – université de Genève

Dans ce cours, nous explorons l’évolution du concept de Services Écosystémiques mis en lumière lors du rapport des Nations Unies de 2005 intitulé le « Millenium Ecosystem Assessment » qui a engendré dix ans plus tard la création de la Plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services Écosystémiques (IPBES). Nous analyserons les données et les outils utilisés pour quantifier et cartographier ces services et nous nous interrogerons sur les limites de cette approche lorsqu’il s’agit de se pencher sur les Objectifs du Développement Durable (ODD). Cette réflexion nous amènera vers le concept du Nexus formé par les différents ODD et leur dépendance envers les services rendus pas la nature.

René LongetBio

Expert en développement durable

Le cas du Grand Genève illustre bien le thème de l’effet métropole, doublé dans le cas genevois de l’effet frontière.

Historiquement Genève, du fait de la rupture introduite par le calvinisme au 16e siècle, s’est désintéressée de son arrière-pays et a priorisé son intérêt pour l’international (GE internationale).

Il en résulte aujourd’hui une structure urbanistique mais aussi économique déséquilibrée, en effet pour plus d’un tiers des emplois du territoire genevois, les travailleurs n’habitent pas sur le territoire mais sur celui d’un pays voisin.

Les organes de coordination qui ont été mis progressivement sur pied depuis 1973 sont peu connus, aux compétences enchevêtrées et sectorielles.

Il n’y a que peu de conscience régionale, et si chaque personne poursuit son intérêt – il est très avantageux, quelle que soit sa nationalité, d’être payé en Suisse et de vivre en France – il en résulte un désordre général, excellent démenti par ailleurs à la prétendue sagesse de la «main invisible».

Non seulement la gouvernance du Grand Genève est dispersée et insuffisante, et les structures politiques des deux pays concernés sont assez différentes. Mais la vision commune d’un avenir commun peine à être construite.

Les divers domaines connaissent des degrés de coordination très différents : formation, santé, promotion économique, logement, mobilité, agriculture, biodiversité, énergie… certains sans aucune concertation d’autres relativement bien coordonnés.

Une tentative de prospective commune se trouve dans les travaux autour de la VTT 2050, vision territoriale transfrontalière, en cours, et aussi dans diverses études notamment sur les flux des matériaux (Économie circulaire). Mais les distorsions de l’effet métropole sont aujourd’hui dominants et condamnent les politiques publiques à parer au plus pressé, au détriment de l’équilibre écologique, économique et social du territoire. Il s’agit désormais d’analyser les positions des diverses catégories d’acteurs…

Winy MaasBio

Architecte, fondateur et partenaire de mvrdv architecture agency, Rotterdam

En cette ère de changement climatique, nous avons besoin d’espoir et d’action. L’urbanisme peut montrer des solutions pour remplacer notre monde alimenté par les combustibles fossiles en des régions positives en carbone et plus orientées vers le local. À travers la consultation international Luxembourg in Transition, nous avons découvert comment la beauté de la campagne peut dessiner le futur, comment un nouvel esprit dans les villages, les plaines et les vallées peut mener au changement et un avenir positif en carbone. La démarche luxembourgeoise peut-elle devenir un modèle pour l’Europe?

 

Michel MeyerBio

Responsable du développement de la géothermie (sig)

The first civilizations have been developed in geographical areas where they found the resources they needed. Little by little, our cities became disconnected from their substrata. Transportation networks (for goods, liquids or energy) have made it possible to continue to develop the agglomerations by transporting the necessary resources. Today, at the energy level, Geneva depends essentially on fossil resources, which often come from outside the canton.

The cantonal energy strategy aims to reduce our consumption of fossil fuels and increase the canton’s level of energy independence. Geothermal energy plays an important role in this energy strategy and in order to clarify this potential and allow its development, the canton and SIG have launched the GEothermies program (www.geothermies.ch). This program permits to improve the knowledge of the Geneva subsoil and the resources it contains for a sustainable future. Formatted in a resource management plan, these data allow the subsoil and the resources it contains to be included in a coordinated land use planning dynamic, for the benefit of the ecological transition. Taking this information into account beforehand in prospective approaches offers new avenues not only in terms of energy but also on issues as essential as access to drinking water, irrigation, storage, geo-materials and their mutualized and coordinated management.

Vincent MargoutBio

Délégué rse (responsabilité sociétale de l’etablissement) de grand Paris aménagement

Panos MantziarasBio

Directeur, Fondation Braillard Architectes

Introduction à la Theory Masterclass, point sur le calendrier et les présences, rencontre des participants.

Infos à venir

Informations à venir

Guillaume de MorsierBio

Architecte, urbaniste, co-fondateur de kunik de morsier architects, Lausanne ch

Yupar MyintBio

Responsable de l’entrepreneuriat, Impulse – pour les innovateurs technologiques, Maxwell centre, université de Cambridge

Robert SadleirBio

Economiste, fondateur de Bureau haus ltd. – membre du conseil scientifique du ecp

Marlyne SahakianBio

Associate Professor, Department of Sociology, University of Geneva

Martin SchlaepferBio

Professeur titulaire, Institut pour les Sciences environnementales, Université de Genève

Au cours de cette conférence, nous aborderons différentes approches visant à garantir que les préoccupations liées à la biodiversité et au climat soient intégrées dans les projets et les plans. Tout d’abord, nous discuterons de notions théoriques telles que les externalités négatives et le télescopage qui sont particulièrement pertinentes dans des villes développées comme Genève. Ensuite, nous aborderons différentes visions de la durabilité, les objectifs existants (pour le climat et la biodiversité), les voies possibles pour atteindre ces objectifs et les indicateurs qui mesurent les progrès. Enfin, nous nous pencherons sur les outils existants qui peuvent intégrer la biodiversité et les services écosystémiques.

Dirk SijmonsBio

Architecte paysagiste, fondateur de h+n+s landscape architects
Mobilis in Mobile est une conférence sur la question de savoir comment trouver des principes directeurs pour la politique et la conception avec les terribles problèmes environnementaux de l’Anthropocène. Quatre visions du monde différentes, et la façon dont elles influencent les perspectives d’action. En plus de ces visions du monde, la conférence aborde également les niches professionnelles que nous pourrions choisir. La combinaison de ces deux éléments formatifs offre au moins seize positions différentes qu’un praticien réfléchi pourrait utiliser pour faire face aux défis de l’ère de l’humanité.

Werner SobekBio

Ingénieur, architecte, université de Stuttgart

Michèle Tranda-PittionBio

Docteure en architecture et urbanisme, université de Genève

Benjamin VillardBio

Chef de projet, délégué à la transition écologique et au projet d’agglomération

Paola ViganòBio

Architecte-urbaniste, directrice de Habitat Research Center (epfl), professeure à l'IUAV Venise

La transition écologique par le projet de l’urbanisme est un défi qui semble aujourd’hui structurel dans la manière d’engager la matière, les flux et les ressources (y compris humaines) à la grande échelle. Une compréhension approfondie des enjeux des acteurs, et une sélection de recherches et projets engagés au sein du Habitat Research Center, souvent rassemblés sous le vocable de Métropole Horizontale dans plusieurs sites européens (Italie, Suisse, Belgique, etc.) seront présentées et discutées avec les participants.

Marjolein VisserBio

Professeure, Université Libre de Bruxelles (ULB)

Les architectes, les urbanistes, les ingénieurs et même les paysagistes sont formés pour se concentrer sur la construction des lieux et des espaces dans lesquels nous vivons, externalisant ainsi les aspects-clés liés à l’agriculture, à l’écologie et à l’alimentation. Ainsi, l’urbanisation ignore généralement les besoins alimentaires et empêche la production de la nourriture. La première ambition de cet atelier est d’introduire un certain nombre de principes et de concepts universels issus de l’écologie systémique appliquée à l’agriculture et à notre passé, présent et futur agraire. Ce faisant, une multitude d’autres lectures seront suggérées pour contribuer à l’élaboration d’un urbanisme favorable à l’alimentation. La seconde ambition est de donner des conseils pratiques pour un réenracinement personnel et collectif dans un véritable « food care ». Ensemble, ces éléments devraient ouvrir de nouvelles voies pour relever les défis communs du XXIe siècle, au prisme de l’alimentation.

Mathis WackernagelBio

Fondateur et président de global footprint network – membre du conseil scientifique ecp

Nos économies font des opérations pyramidales à la Bernie Madoff avec la planète (nous prenons les ressources du futur pour payer le présent). En conséquence, la demande de l’humanité envers la nature dépasse aujourd’hui ce que la Terre peut reconstituer, érodant notre capital naturel et compromettant la régénération future des ressources. Comme tout système de ce type, celui-ci, s’il n’est pas suivi, ne peut qu’entraîner un effondrement. Une telle catastrophe réduirait à néant une grande partie des progrès de l’humanité.

Gwenaëlle ZuninoBio

Enseignant-chercheur à l’école d’architecture de Nancy