Revenir au début

Programme du workshop

Theory Masterclass

Design
Studio

Le Transition Workshop se déroule en deux parties:

THEORY MASTERCLASS

4 sessions de 2,5 jours

Connaissances transdisciplinaires et outils analytiques sous forme de conférences

Sessions 2026:

Le défi de la transition: du 5 au 7 février

Paramètres & Dimensions: du 5 au 7 mars

Le facteur humain: du 23 au 25 avril

Le facteur construction: du 28 au 30 mai

DESIGN STUDIO

atelier de deux semaines

Travail de projet en groupe sur un site de transformation urbaine genevois

Module 2026:

du 15 au 26 juin

(du lundi au vendredi)

Theory Masterclass

La Theory Masterclass comprend 80 heures de cours et séminaires par des expert·es renommé·es en: dérèglement climatique, biodiversité, ressources, énergie, gestion de l’eau, systèmes alimentaires, psychologie, sociologie, économie, démographie, architecture, urbanisme, planification régionale, paysage, etc. 

Inter
disciplinarité

Les cours et séminaires sont organisés en quatre sessions se déroulant à Genève dans les locaux de la FBA:

  1. Le défi du projet de transition | Présentation des principaux objectifs à relever pour la ville de demain, en fonction des limites planétaires
  2. Paramètres et dimensions | Aperçu des données et métriques permettant de comprendre et anticiper le changement climatique
  3. Le facteur humain | Analyse des comportements et usages en rapport avec les objectifs d’un mode de vie décarboné
  4. Le facteur construction | Tour d’horizon des solutions techniques architecturales et urbanistiques pour une ville résiliente

Savoir
évolutif

Programme des cours

Découvrez le programme enrichissant de notre module Theory Masterclass. Pour vous immerger pleinement et participer à l'ensemble des cours proposés, cliquez sur ce lien pour vous inscrire.
Si vous préférez, il est également possible de s'inscrire à des sessions spécifiques ou de choisir des cours individuels selon vos intérêts et besoins.

1. Introduction: Le défi du projet de transition

05 Fév. 2026, 09:00 – 11:00 | François Gemenne
Notre entrée dans l’Anthropocène, cette nouvelle époque géologique qui succède à l’Holocène, et dans laquelle les humains sont les principales forces de changements sur la planète, impose un profond renouvellement des sciences sociales, et la géopolitique est concernée au premier chef par cette révolution. Il devient désormais impossible de distinguer la Terre et le monde, qui ne serait que l’organisation politique et sociale de la planète.Longtemps, les questions d’environnement ont été tenues en dehors de la politique : la Terre était régie par des lois physiques et biologiques, tandis que le monde était régi par des lois politiques et économiques. Cette séparation a notamment conduit à la crise écologique actuelle, qui fait dire à de nombreux géologues que nous avons désormais changé d’époque géologique. Dans l’Anthropocène, les lois de la nature ont rattrapé celles de l’histoire et de la géographie humaines.Et cette transformation des rapports de l’homme à la Terre impose, pour penser cette nouvelle Terre, d’inventer une nouvelle géopolitique, ou – pour reprendre une expression de Bruno Latour – une Gaïapolitique : littéralement, une politique de la Terre.
05 Fév. 2026, 11:00 – 13:00 | Dominique Bourg
L’idée est de brosser un état des lieux des défis planétaires avec les trois entrées principales: le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité, en particulier des arthropodes, et un état des ressources avec quelques repères clé. Nous aborderons aussi le contexte démocratique, social et culturel au sein duquel les réponses aux défis doivent se construire. Dans un second temps nous esquisserons quelques pistes de solutions en retenant trois fils conducteurs: celui de l’économie avec l’idée de permacircularité, celui des institutions démocratiques et enfin celui de la bascule culturelle en cours.
05 Fév. 2026, 14:00 – 16:00 | Panos Mantziaras
En hommage à James Lovelock et Bruno Latour, cette introduction de la saison 2025 propose une articulation entre les urgences environnementales, le potentiel innovant des disciplines du projet et les chemins vers la décarbonation et la résilience des territoires à court, moyen et long terme.
05 Fév. 2026, 16:00 – 18:00 | Sylvain Ferretti
06 Fév. 2026, 09:00 – 11:00 | Marie-Antoinette Mélières
Infos à venir
06 Fév. 2026, 11:00 – 13:00 | Marjolein Visser
Les architectes, les urbanistes, les ingénieurs et même les paysagistes sont formés pour se concentrer sur la construction des lieux et des espaces dans lesquels nous vivons, externalisant ainsi les aspects-clés liés à l'agriculture, à l'écologie et à l'alimentation. Ainsi, l'urbanisation ignore généralement les besoins alimentaires et empêche la production de la nourriture. La première ambition de cet atelier est d'introduire un certain nombre de principes et de concepts universels issus de l'écologie systémique appliquée à l'agriculture et à notre passé, présent et futur agraire. Ce faisant, une multitude d'autres lectures seront suggérées pour contribuer à l'élaboration d'un urbanisme favorable à l'alimentation. La seconde ambition est de donner des conseils pratiques pour un réenracinement personnel et collectif dans un véritable "food care". Ensemble, ces éléments devraient ouvrir de nouvelles voies pour relever les défis communs du XXIe siècle, au prisme de l'alimentation.
06 Fév. 2026, 14:00 – 16:00 | Carmen De Jong
Les ressources en eau sont essentielles pour l'humanité. Aujourd'hui, les principaux défis concernant les ressources en eau incluent l'identification de la dynamique spatiale et temporelle de la disponibilité des ressources en eau et la façon dont celle-ci est impactée par le changement climatique et la pression anthropique. La vulnérabilité et la résilience des ressources en eau dépendent de leur contexte géographique, des montagnes aux plaines, des climats arides à humides et de l'ampleur de l'impact du prélèvement d'eau. Le cours couvre ces thèmes généraux et se termine par un focus particulier sur la Région du Grand Genève. Cela inclura le rôle de l'approvisionnement en eau du lac Léman et de ses glaciers environnants, les impacts du changement climatique tels que le recul sévère des glaciers, les vagues de chaleur et les sécheresses et l'abaissement des eaux souterraines. Le cours se termine par des perspectives sur la gestion responsable de l'eau.
06 Fév. 2026, 16:00 – 18:00 | Elena Havlicek
Le sol est une interface fonctionnelle de tous les milieux terrestres, qu’ils soient naturels, agricoles ou urbains. Pour comprendre un sol, son rôle et ses fonctions, il est nécessaire de le situer dans le fonctionnement global des écosystèmes. La première partie sera consacrée aux principes de fonctionnement des écosystèmes et à la formation des sols, ainsi que leurs propriétés qui définissent les usages que les êtres humains en font. Les sols urbains sont souvent des sols dégradés, contaminés, peu présents dans les villes. Dans la deuxième partie, leur rôle important dans la régulation hydrique, climatique sera abordé ainsi que des pistes pour les revaloriser. Les sols urbains: une (partie de la) solution pour la durabilité des villes?
07 Fév. 2026, 09:00 – 13:00 | Panos Mantziaras
First preparatory step for the theme of Design Studio 2025, where we will address ecology and resources in the canton of Geneva

2. Paramètres et dimensions

05 Mar. 2026, 09:00 – 11:00 | Panos Mantziaras
Pourquoi avons-nous besoin de mesurer les avancées de la transition écologique? Comment le climat et son réchauffement nous ont amené à établir une toute nouvelle génération de métriques de notre impact et – encore plus important – de nos responsabilités sur ces domaines? En quels points cruciaux la décarbonation diffère de la résilience quand on se met à les mesurer ? Ces questions seront abordées à travers un bref recours à l’histoire, la physique, la chimie, la biologie, mais aussi à l’économie, la sociologie des acteurs et, last but not least, le projet d’architecture et d’urbanisme. L’objectif est d’armer les participant·es avec des outils de connaissance croisés, pour les aider à construire leurs propres chaines de raisonnement en vue de leur future pratique en tant que stratèges de la transition.
05 Mar. 2026, 11:00 – 13:00 | Catherine Maumi
Il s’agira de revisiter des pensées et démarches défendues au cours du XXe siècle par différents acteurs anglo-saxons (ingénieur des forêts, urbaniste, paysagiste) préoccupés par les conséquences à plus ou moins long terme de l’action humaine sur l’environnement. S’inscrivant dans une filiation intellectuelle remontant au XIXe siècle (Thoreau, Marsh) ils se sont attachés à explorer et à expérimenter des méthodes de projet revendiquant un autre rapport à la nature et un mode d’implantation des établissements humains se voulant plus respectueux des ressources, des écosystèmes, des paysages, et des êtres humains. Se démarquant des débats et actions visant à une meilleure protection de la nature, leur position demeure intéressante en cela qu’elle avait pour objectif de fonder les bases d’une science de l’établissement humain sur Terre, soucieuse du maintien de ses équilibres fondamentaux.
05 Mar. 2026, 14:00 – 16:00 | Daniel Barber
05 Mar. 2026, 16:00 – 18:00 | Dirk Sijmons
Mobilis in Mobile est une conférence sur la question de savoir comment trouver des principes directeurs pour la politique et la conception avec les terribles problèmes environnementaux de l'Anthropocène. Quatre visions du monde différentes, et la façon dont elles influencent les perspectives d'action. En plus de ces visions du monde, la conférence aborde également les niches professionnelles que nous pourrions choisir. La combinaison de ces deux éléments formatifs offre au moins seize positions différentes qu'un praticien réfléchi pourrait utiliser pour faire face aux défis de l'ère de l'humanité.
06 Mar. 2026, 11:00 – 13:00 | Martin Schlaepfer
Au cours de cette conférence, nous aborderons différentes approches visant à garantir que les préoccupations liées à la biodiversité et au climat soient intégrées dans les projets et les plans. Tout d’abord, nous discuterons de notions théoriques telles que les externalités négatives et le télescopage qui sont particulièrement pertinentes dans des villes développées comme Genève. Ensuite, nous aborderons différentes visions de la durabilité, les objectifs existants (pour le climat et la biodiversité), les voies possibles pour atteindre ces objectifs et les indicateurs qui mesurent les progrès. Enfin, nous nous pencherons sur les outils existants qui peuvent intégrer la biodiversité et les services écosystémiques.
06 Mar. 2026, 09:00 – 11:00 | Anthony Lehmann
Dans ce cours, nous explorons l’évolution du concept de Services Écosystémiques mis en lumière lors du rapport des Nations Unies de 2005 intitulé le « Millenium Ecosystem Assessment » qui a engendré dix ans plus tard la création de la Plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services Écosystémiques (IPBES). Nous analyserons les données et les outils utilisés pour quantifier et cartographier ces services et nous nous interrogerons sur les limites de cette approche lorsqu’il s’agit de se pencher sur les Objectifs du Développement Durable (ODD). Cette réflexion nous amènera vers le concept du Nexus formé par les différents ODD et leur dépendance envers les services rendus pas la nature.
06 Mar. 2026, 14:00 – 16:00 | Peter Droege
Infos à venir
06 Mar. 2026, 16:00 – 18:00 | Mathis Wackernagel
Nos économies font des opérations pyramidales à la Bernie Madoff avec la planète (nous prenons les ressources du futur pour payer le présent). En conséquence, la demande de l’humanité envers la nature dépasse aujourd’hui ce que la Terre peut reconstituer, érodant notre capital naturel et compromettant la régénération future des ressources. Comme tout système de ce type, celui-ci, s’il n’est pas suivi, ne peut qu’entraîner un effondrement. Une telle catastrophe réduirait à néant une grande partie des progrès de l’humanité.
07 Mar. 2026, 09:00 – 13:00 | Gwenaëlle Zunino
2e étape de préparation du Design Studio 2026, avec l'exploration sensible du quartier retenu pour le Design Studio 2026.

3. Le facteur humain

23 Avr. 2026, 09:00 – 11:00 | Panos Mantziaras
Alors que le monde entre dans un tourbillon politico-économique qui dévie l’humanité de la trajectoire de la décarbonation et de la résilience, il est important de revenir à un corpus de références indispensables pour retrouver le cap de nos actions. Consolidé dans la longue expérience humaine par des récits autant mythologiques et spirituels que scientifiques et techniques, ce corpus reconstitue un repère philosophique indispensable pour naviguer avec espoir et détermination vers l’horizon de la transition écologique.
23 Avr. 2026, 11:00 – 13:00 | Tobias Brosch
Développer un mode de vie plus durable est l’une des tâches les plus urgentes auxquelles sont confrontés notre planète et ses habitants. Si la majorité des gens sont aujourd’hui conscients de ces problèmes, tels que le changement climatique ou la perte de biodiversité, trop peu est fait pour traduire ces connaissances en actions concrètes et durables. Pour promouvoir les changements de comportement nécessaires, la recherche étudie les déterminants du comportement durable, et les décideurs politiques ont commencé à appliquer les connaissances comportementales pour développer de nouvelles stratégies d’intervention. Dans cette présentation, nous discuterons des connaissances psychologiques les plus récentes sur les facteurs qui peuvent motiver les gens à entreprendre des actions durables ou qui peuvent faire obstacle à ces actions. Différentes stratégies d’intervention visant à promouvoir une action durable, telles que la fourniture d’informations, les approches motivationnelles et les “coups de coude”, seront présentées et discutées.
23 Avr. 2026, 14:00 – 16:00 | Claudia R. Binder
Les crises actuelles — climatique, énergétique et sociétale — montrent clairement que nous avons besoin de nouveaux outils pour concevoir des mesures et des stratégies en vue d’un avenir plus durable.
Au cœur de ces enjeux se trouve la transition énergétique.
Les recherches montrent que passer à un régime énergétique bas-carbone nécessite non seulement le développement de nouvelles technologies, mais aussi des changements structurels profonds au sein de la société : cela implique des transformations radicales et systémiques des valeurs et croyances, des comportements sociaux, ainsi que des modes de gouvernance. Plus récemment, le concept de points de bascule sociaux (Social Tipping Points, STPs) a été introduit comme un levier clé pour concevoir des politiques capables d’orienter les sociétés vers des trajectoires de transition durable et soutenir une action climatique urgente. Les STPs sont définis comme des « processus non linéaires de changement transformateur dans les systèmes sociaux ». Une fois un certain seuil dépassé, la structure et la dynamique du système changent, des boucles de rétroaction puissantes s’enclenchent, et une petite variation peut alors conduire à un nouvel état difficilement réversible. Cette intervention proposera une lecture systémique des trajectoires de transition et invitera à une réflexion sur le rôle des STPs.
23 Avr. 2026, 16:00 – 18:00 | Programme
Infos à venir
24 Avr. 2026, 09:00 – 11:00 | Vincent Kaufmann
L’ONU a identifié trois stratégies pour décarboner les mobilités, en insistant sur le fait qu’elles sont complémentaires les unes vis-à-vis des autres: l’innovation technologique et l’optimisation des systèmes de transport, le report modal de l’automobile et l’avion vers des modes de transports moins polluant et l’évitement des déplacements motorisés. Plusieurs travaux de recherches récents montrent cependant que l’immense majorité des villes et des pays dans le monde ne mise que sur l’innovation pour décarboner la mobilité et atteindre les objectifs de neutralité fixés par l’Accord de Paris sur le climat (2015) par peur d’intervenir sur les modes de vie. Or atteindre ces objectifs implique d’agir sur les trois leviers identifiés de façon conjointe. La peur d’agir sur le report modal et l’évitement des déplacements motorisés de la part des pouvoirs publics n’a sans doute pas lieu d’être dans la mesure où une partie non négligeable de la population est prête à faire le pas. Concernant les aspects sociaux de la mobilité, il est par ailleurs notable que lorsque des mesures visent à décourager l’utilisation de l’automobile sont prises, elles sont bien souvent aveugles aux inégalités sociales et provoquent un rejet des classes populaires notamment à cause de la dépendance à l’automobile souvent particulièrement forte dans ces catégories de population. Ce trait tient en particulier au fait qu’elles procèdent par l’adjonction de taxes censées être incitatives et qui concernent les véhicules plus polluant (vignettes), l’accès à certains périmètres (péages) ou le prix du stationnement. On pourrait citer de multiples exemples à travers le monde. Les gilets jaunes en France naturellement, mais également l’extension du péage urbain de Londres, le prix des transports à Santiago du Chili ou le refus par le peuple Suisse de la loi CO2 en 2022. Le risque de ces errances politiques réside ni plus ni moins dans l’abandon des politiques de neutralité carbone faute d’adhésion dans la population… Face à ces constats, il est impératif de mener une réflexion de fond sur l’espace à toutes ses échelles pour développer un aménagement des territoires permettant et invitant à adopter des modes de vie débarrassés de la dépendance à la mobilité.
24 Avr. 2026, 11:00 – 13:00 | Emmanuel Rey
Infos à venir
24 Avr. 2026, 14:00 – 16:00 | Guillaume Habert
Infos à venir
25 Avr. 2026, 09:00 – 11:00 | Panos Mantziaras
Troisième session de préparation du Design Studio 2026, avec une partie théorique préparatoire sur l'essai à rendre à la fin de la Theory Masterclass. Cette session fait partie du cursus complet uniquement.
24 Avr. 2026, 16:00 – 18:00 | Duncan Baker-Brown
Dans l’effort de produire une ville décarbonée, l’utilisation de l’énergie grise intégrée dans la matière déjà utilisée pour la construire est une méthode indispensable. Nous allons voir comment on peut aborder ce défi à travers des exemples conduisant à la conception d’une nouvelle économie de la construction.

4. Le facteur Construction

28 Mai. 2026, 09:00 – 13:00 | Équipes Consultation Grand Genève
Table ronde spéciale sur les sept projets et visions proposés lors de la Consultation Internationale sur le Grand Genève.Présentations et discussions avec une partie des équipes finalistes.
28 Mai. 2026, 14:00 – 18:00 | Équipes Consultation Grand Luxembourg
Table ronde spéciale sur les projets et visions proposés lors de la Consultation Internationale sur le Grand Luxembourg.Présentations et discussions avec une partie des équipes finalistes.
29 Mai. 2026, 09:00 – 11:00 | Johannes Novy
Infos à venir
29 Mai. 2026, 11:00 – 13:00 | Sisse Canguilhem
Infos à venir
29 Mai. 2026, 14:00 – 16:00 | Programme
Infos à venir
29 Mai. 2026, 16:00 – 18:00 | Programme
Infos à venir
30 Mai. 2026, 09:00 – 13:00 | Panos Mantziaras
Dernière session de coordination et de préparation avant le Design Studio 2026:
  • compte-rendu final de la Theory Masterclass
  • présentation de l'essai et recommandations de rédaction

Design Studio

Ville régénérative
Architecture biosourcée

Genève est un nœud international et unique de la cause environnementale. D’une part, se rencontrent ici la gouvernance et l’expertise mondiales (ONU, UNEP, UN-Habitat, UNHCR, OMM, etc.) pour établir les politiques favorables au développement durable; d’autre part, les autorités cantonales et communales y conçoivent des stratégies d’envergure et des projets innovants.

En tant que deuxième partie du Transition Workshop, le Design Studio vous offre une opportunité sans égal de renforcer vos compétences sur ce point de croisement fertile de personnalités, stratégies et tactiques.

Pendant deux semaines, les enseignant·es et les participant·es du Design Studio élaborent des scénarios de transition écologique sur des cas d’étude situés dans, et en collaboration avec, le Canton de Genève. Conférences, entretiens, visites sur site, recherche et conception en groupe sont organisés pour enrichir le processus. Un pré-jury a lieu en fin de première semaine, avant une présentation finale devant un jury composé de représentant·es des parties prenantes et de professionnel·les de la transition écologique des villes. Les scénarios proposés prennent vie sous différentes formes:

  • techniques de représentation (manuel, technique, CAO, DAO),
  • conception de démonstrateurs intégrés au plan-guide,
  • rédaction de discours et récits,
  • animations et mises en situation.

Le travail réalisé lors du Design Studio est finalement valorisé à la rentrée suivante lors du Séminaire de Genève (événement public annuel de la FBA) et dans la publication d’un Cahier de recommandations à l’adresse des parties prenantes.

Découvrez les anciens sites genevois abordés lors des années précédentes.

 

Design Studio 2024 | du 1er au 12 juillet
Densités écologiques II

Les territoires urbains sont aujourd’hui face à un double front: d’une part une pression démographique dû à de nouvelles populations qui souhaitent s’y installer; d’autre part un besoin urgent d’anticipation des conditions climatiques futures, face auxquelles il s’agit de développer des stratégies de résilience.

Ce double front appelle des projets intégrés en urbanisme et architecture, dessinés et construits pour:
a. préserver la qualité de vie,
b. renforcer la présence du vivant,
c. étendre la cohésion collective.

Le cas de la commune de Versoix s’offre au Transition Workshop pour étudier la faisabilité de ce triptyque de solutions. Entre lac et montagne, avec des frontières communales, cantonales et nationales, sous le bruit des avions et le long des axes routiers, la commune cherche à réinventer sa feuille de route pour répondre aux besoins de ses habitant·es.

Design bioclimatique, réemploi, matériaux biosourcés et métabolisme urbain seront au cœur des modes de conception de nouveaux projets urbains et architecturaux, dans la continuité d’une méthode née au sein du Transition Workshop, celle des densités écologiques.

 

 

Découvrez les précédents Design Studios auxquels les Transition Fellows ont participé.